ASHTAR SHERAN

Les messages des Êtres de Lumière

 


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ShaNiraa - Lettre aux enfants de la Lumière (LAEL) : Veuillez rester en ligne... - Titre original : "ShaNiraa - Brief an die Kinder des Lichts – Bitte bleiben Sie in der Leitung..." - 11 Septembre 2012 - Transmis par ShaNiraa (Autriche) - Aimablement traduit de l'Allemand par Sophia (Belgique) pour le site ashtar.sheran.free.fr - Un grand merci à Sophia.

Aloha chers « assis  dans la tempête » !

Je viens tout juste d’avoir une vive impulsion pour écrire quelque chose à propos de la qualité de l’époque actuelle, et cela encore avant la deuxième partie de la conversation annoncée avec Lenduce au sujet du karma.

Cela ne me semble cependant pas si facile car, à peine ai-je eu l’impression d’avoir saisi ce qui se passe actuellement, que c’est déjà sorti du champ de ma conscience.

Un processus mental qui dure déjà depuis plusieurs semaines et qui provoque une sorte de « vide » dans ma tête, ce qui crée alors des difficultés pour exprimer clairement ce que je peux percevoir au-delà des mots.

Function is not available”… [NDLT : En anglais dans le texte. Traduction : Fonction non disponible.]

Et cela m’arrive, alors que je n’ai jamais eu des problèmes pour trouver les mots…

Bon, je m’efforce quand même, mais soyez indulgent si la fluidité manque éventuellement ou si l’un ou l’autre mot est mal placé.

C’est une époque vraiment intensive !

C’était déjà ainsi durant les 2 à 4 années précédentes, mais bien souvent nous pensions avoir atteint l’apogée du processus, après quoi l’Univers nous détrompait à chaque fois gentiment.

Mais actuellement on peut néanmoins constater une sorte de modification et d’intensification qui semblent indiquer que la « fin » (de quoi que ce soit) approche. Ce qui doit inévitablement aussi indiquer un nouveau commencement.

Tous les sujets que nous avons examinés si assidûment ces dernières années semblent s’être concerté et avoir pris la décision commune de devoir encore une fois nous rendre visite – quelle joie !

Et si nous n’avions pas été aussi fatigués, nous leur aurions même offert une tasse de café et un morceau de gâteau.

Bon, certains jours nous n’avions sans doute pas tellement envie de rire. Mais celui qui, en ces moments, a l’impression d’avoir momentanément perdu son humour, peut volontiers avoir recours au sarcasme.

Du moins pour moi, cela fonctionne heureusement encore jusqu’à aujourd’hui !

Des séparations, des rencontres, des réorganisations, des détournements, des arrêts temporaires, un peu de tout cela. Il me semble que c’est comme sur une autoroute très fréquentée, sauf que je n’ai pas l’impression de conduire mais de me trouver au milieu de l’autoroute en me demandant où est resté ma voiture.

Puis soudain la grande surprise car, malgré cette situation précaire, je constate : je me sens en sécurité !

Si je ferme mes yeux maintenant et que je m’imagine très fort que toutes ces voitures autour de moi passent simplement à travers moi sans que cela n’aie une quelconque conséquence pour moi, alors cela peut réussir !

Et cela fonctionne !

C’est exactement de cela qu’il s’agit en ce moment.

La question qui se pose de plus en plus à nous est : dans quelle mesure tous ces anciens drames de notre vie terrestre nous impressionnent encore ?

Qu’est-ce que nous ne savons pas encore regarder sans que cela ne mette en danger notre centrage, notre calme et notre confiance ?

Maintenant c’est le moment de regarder, de ressentir, d’observer et d’accepter que c’est là – que cela fait partie de notre expérience terrestre.

Il ne s’agit plus maintenant d’analyser, de chercher les causes et de résoudre les choses de cette manière. Cela, nous l’avons déjà fait, et parfois même plusieurs fois, et cela nous a amener exactement là où nous sommes actuellement.

Certains vont sans doute demander : « Hum – mais où est-ce exactement ? » C’est le point où nous sommes appelé à reconnaître pleinement l’illusion derrière les expériences que notre âme a choisi de faire ici sur cette belle planète bleue.

Nous avons souvent fait l’expérience d’être blessés et de continuer à vivre avec les constatations qui en résultaient. Quelques rares constations étaient basées sur la sagesse et l’amour, mais la plupart des constatations, autrement dit des conclusions, avaient pour base la peur de nouvelles blessures.

C’est ainsi que nous avons continué à apprendre comment c’est lorsque nos vies sont déterminées par des conclusions, qui n’ont au fond qu’un seul but : ne plus jamais devoir sentir l’ancienne blessure !

Ces constatations sont devenues des programmes dont nous n’étions plus conscientes en tant que telles mais qui, pour nous, faisaient partie de notre nature : « C’est ainsi que je suis » - une phrase exprimée actuellement encore par beaucoup trop de personnes et qui reflète tout simplement un mensonge, mais qui est cependant considérée comme étant la grande vérité.

Exprimée par des mots simples, la voie spirituelle est une voie de retour vers Spirit [NDLT : en anglais dans le texte], notre vraie nature. Et Spirit est la force infinie qui imprègne tout, qui vivifie tout et qui, à chaque seconde, se recrée, se redécouvre et se réinvente.

Cela n’a pas toujours et forcément quelque chose à voir avec l’ésotérisme en ce sens que toutes les personnes qui sont sur le chemin spirituel devraient obligatoirement consulter des astrologues, des cartomanciens ou suivre des séminaires shamaniques.

Pour moi personnellement, la voie spirituelle a toujours signifié la recherche de mon véritable Soi. Et plus de personnes qu’on ne le pense ou qu’on ne le voit de l’extérieur font cette recherche.

C’est la recherche de la vérité qui, inévitablement, amène à remettre en question les limites personnelles aussi bien que les limites de la réalité et, le cas échéant, les faire sauter ou les abandonner.

Le marché croissant de l’ésotérisme offre évidemment de très nombreux outils qui promettent d’ouvrir toute grande les portes vers d’autres mondes et d’autres niveaux. Certains fonctionnent, d’autres par contre ne semblent fonctionner que pour celui à qui ils permettent de subvenir à ses besoins.

Et trop souvent on nous reproche ainsi, à nous les « amateurs d’ésotérisme » [NDLT : en anglais dans le texte : Esoterik-Freaks] de voir le monde à travers des lunettes roses que nous avons sans doute dû obtenir, en les payant bien cher, auprès d’un gourou ou d’un enseignant spirituel quelconque.

C’est d’ailleurs un reproche que, certes, je peux comprendre, mais que je ne peux absolument pas confirmer. Car pour moi, le chemin spirituel signifiait au contraire que les lunettes à travers lesquelles je regardais ma vie, m’étaient arrachées les unes après les autres, que cela me plaise ou non. Et sincèrement : ce que je voyais alors n’était pas du tout rose !

Le « véritable » chemin spirituel est un chemin plein de déceptions où une (auto)illusion après l’autre nous est dévoilée et enlevée.

Certes, vu à long terme, c’est la meilleure chose qui puisse nous arriver, mais sincèrement et dit platement : avant que nous y soyons arrivés, cela fait parfois un mal de chien !

Cela s’accompagne en plus du sentiment d’être assis dans une sorte de ‘Perpetuum Mobile’ [NDLT : en anglais dans le texte] où d’un coup toutes les erreurs et les sujets de la vie semblent se répéter inlassablement dans une sorte de circuit d’attente infinie et où les conseils du monde spirituel ressemblent à une voie monotone de magnétophone qui nous susurre sans cesse : « Veuillez restez en ligne, votre vie sera bientôt transformée… ».

Ces dernières années, on pouvait observer ce processus également chez des personnes qui ne s’intéressaient pas à l’ésotérisme et à la spiritualité de la même manière que la plupart d’entre nous.

Comme le monde spirituel me l’a si souvent expliqué, une âme ancienne et pleine de sagesse ne se distingue pas nécessairement par un vif intérêt pour les sujets ésotériques ou par des capacités médiumniques.

Ici, il s’agit plutôt de la capacité de compassion pour tout le vivant. C’est la chaleur du cœur, le désir de rechercher l’essence de la vie, de la savourer et de l’explorer. Une âme pleine de sagesse ne s’intéresse pas forcément à la vie après la mort, au contact avec les anges, à la réincarnation ou à des sujets semblables.

Au niveau de la conscience, elle est pourtant avancée à ce point qu’elle ne se ferme à aucune possibilité, vu qu’au cours de ses incarnations elle a déjà appris qu’on se refuse toujours des connaissances précieuses lorsque l’on accepte de mettre des œillères suite aux idées d’une société ou d’un groupement par rapport à ce qui est possible et ce qui ne l’est pas.

Le fanatisme religieux et les exigences à caractère absolu sont également présents au sein de certains milieux ésotériques/spirituels soi-disant libres et ne sont pas un signe d’un groupe de vielles âmes plein de sagesse. Et pourtant, dans la grande mise en scène de l’humanité, tout est à sa place et là pour servir de point de repère pour tous ceux qui sont vraiment en recherche de leur Soi véritable.

Pour ma part, par exemple, sur mon chemin je suis arrivée à la compréhension que mon Soi véritable ne porte pas un nom spirituel fixe. Pour moi, il n’y a pas non plus une planète d’origine dans le sens où beaucoup le comprennent et pas non plus de dimension d’origine, mais il y a simplement Spirit et Spirit est la conscience qui imprègne tout.

JE SUIS et je suis consciente que je SUIS.

Et cela, c’est déjà en soi une chose considérable, ne trouvez-vous pas ?

C’est cette conscience du JE SUIS où la science semble toujours tourner en rond dans une tentative désespérée de le démontrer, de pouvoir le mettre dans une formule. Dans la recherche de cette partie de la création, cette « petite partie divine » comme la science l’a affectueusement appelée, on a construit des institutions gigantesques comme le CERN, pourtant la tentative de prouver l’existence du « JE SUIS » semble tout simplement vouée à l’échec.

Et j’appelle cela l’humour divin, lorsque JE SUIS semble échouer dans la tentative de prouver sa propre existence.

Mais ce chemin scientifique aussi est une forme de recherche de l’énigme de qui nous sommes. C’est la recherche de Spirit, de l’Esprit qui vivifie tout et c’est donc également un chemin spirituel possible qui, de cette manière, n’a absolument rien à voir avec l’ésotérisme.

S’il est vrai que nous sommes des êtres spirituels qui font l’expérience de l’être humain, et non le contraire, alors tous ceux qui osent vouloir comprendre leur essence se trouvent en réalité sur le chemin spirituel.

Peu importe le chemin qu’ils choisissent.

Pour revenir à la dynamique de la qualité de l’époque actuelle, voici la question qui résulte de la prise de conscience que nous sommes nous-mêmes Spirit, cet Esprit qui englobe tout, qui constamment se redécouvre, fait l’expérience de lui-même et se réinvente.

Car en considérant rétrospectivement cette courte vie unique dont nous nous souvenons (mis à part notre petite enfance), nous pouvons constater : tout comme Spirit, nous aussi, nous avons sans cesse fait l’expérience de nous-mêmes, nous nous sommes sans cesse redécouvert et transformé.

Il n’y avait qu’une seule et unique constante, à savoir la conscience que nous SOMMES.

Donc, si JE SUIS est la seule constante dans notre vie, pourquoi nous ne nous réinventons-nous pas tout simplement ?

Tous les vieux sujets qui se présentent à nous sous forme de défis, et cela bien que nous les ayons déjà traité de nombreuses fois, se montrent finalement encore une fois maintenant afin que nous puissions prendre une nouvelle décision concernant qui nous voulons être par rapport à notre vie.

Au moment où toutes nos vieilles programmations sont dissoutes, nous avons le libre choix :

As-tu des soucis d’argent ?

Qui choisis-tu d’être concernant ces soucis ?

Quelqu’un qui est de mauvaise humeur et qui, inquiet, court pour trouver du travail qui ne le comble pas ? Ou bien es-tu quelqu’un qui cherche des voies toutes nouvelles afin de savourer malgré tout sa vie, qui s’abandonne avec confiance au flux de la vie et qui sait qu’il est pris soin de lui.

Cela est possible et de nombreuses personnes l’ont déjà réussi !

Ou as-tu un chagrin d’amour ?

Qui choisis-tu d’être par rapport à cette situation ?

Quelqu’un qui n’arrive pas à être heureux sans une personne précise ou bien quelqu’un qui poursuit son chemin et qui réorganise sa vie, confiant que l’amour peut à nouveau être possible ?

Mais peut-être as-tu des problèmes de santé ? Ici aussi tu peux te poser la question :

Qui choisis-tu d’être par rapport à ce défi ?

Quelqu’un qui croit que la guérison n’est possible que pour les autres ? Ou quelqu’un qui fait de lui-même le placebo le plus efficace en ayant foi en ce qui lui plaît le plus : sa guérison !

Oui, finalement c’est nous qui décidons en quoi nous voulons croire et en quoi nous ne le voulons pas. Et pourquoi, bon Dieu, devrions-nous croire en quelque chose qui ne nous plaît pas ?

La vérité est tout simplement : nous ne savons rien du tout !

Si on l’observe bien, alors même la science est une question de foi. Ici aussi les formes de pensées avec œillères et le fanatisme existent. Mais il y a également des chercheurs merveilleux et courageux qui osent rendre public des théories innovatrices.

Souvent, des théories scientifiques sont déclarées obsolètes. Ici aussi, c’est une question de foi de faire ou non confiance aux connaissances scientifiques.

Il y a, par exemple, de nombreuses guérisons spontanées, en dépit des lois de la science, qui peuvent uniquement être attribuées à la foi de la personne en question.

Donc à nouveau la question : « pourquoi ne croyons-nous pas tout simplement en ce qui nous plaît le plus, en ce qui nous fait vraiment du bien ? Pourquoi n’orientons-nous pas maintenant enfin notre vie en fonction de cela ? »

Il ne sert à rien d’attendre que les circonstances extérieures changent pour que la foi se confirme enfin. La foi signifie au contraire croire en quelque chose bien qu’à l’extérieur cela semble très différent, sinon ce serait une connaissance.

La foi est une décision concernant qui nous voulons être dans le contexte des circonstances extérieures de notre vie.

Pour garder l’exemple des guérisons spontanées : les personnes qui ont connu une guérison spontanée ont cru à leur guérison. Elles n’étaient pas dans un état d’esprit de : « Si j’obtiens maintenant la guérison, alors j’y crois ».

La qualité de l’époque actuelle voudrait maintenant nous amener dans une direction où la question est : « Qui veux-tu être par rapport aux défis de ta vie ? »

Il est temps de sortir des vieux schémas indésirables. Nous avons depuis longtemps déjà travailler les sujets sous-jacents – maintenant il s’agit d’agir d’une manière tout à fait nouvelle par rapport aux défis de notre vie quotidienne et de ne plus ré-agir à partir des anciennes habitudes.

Et si vous ne savez pas le faire tout de suite avec une conviction profonde, alors faites comme si.

Oui, exactement : Faisons comme si nous étions celui/celle que nous avons toujours voulu être.

De toute façon, la Terre est une grande scène où les âmes jouent la pièce « humanité ». Nous avons toujours joué des rôles, incarnation après incarnation. Mais si la conscience entre en jeu et voit que c’est ainsi, lorsque toutes les anciennes blessures ont été reconnues et que les tenants et aboutissants ont été compris, alors l’âme a la possibilité de réécrire son rôle de telle manière qu’il la comble entièrement.

Et cela peut aussi se faire à partir du « faire comme si ».

Donc : Comment voulons-nous voir les choses, ou : quelle vision des choses nous donne le plus de joie ?

L’extérieur se transforme par l’attitude intérieure et il n’y a personne qui décide qui nous avons à être ou comment nous devons penser, à moins que nous acceptons qu’on nous pense. (par exemple à travers la TV = manipulation tactique de la raison)

La qualité de l’époque actuelle nous invite à dire clairement à l’Univers qui nous choisissons d’être et cela par rapport à chaque situation que nous rencontrons à l’extérieur, peu importe que nous la définissions comme agréable ou désagréable.

Si nous reconnaissons l’illusion, que JE SUIS crée chaque jour, si nous nous reconnaissons comme une partie de ce JE SUIS, alors nous obtenons la possibilité de co-créer l’illusion à partir de JE SUIS.

Nous sommes alors arrivé là où il s’agit d’être le créateur de notre propre réalité.

Alors nous ne disons plus : nous rêvons que l’illusion est la réalité, mais : à partir de notre rêve, nous créons une réalité.

Donc, Namaste chers « assis dans la tempête » et co-créateur, je vous souhaite de tout cœur : des rêves agréables !

Votre Shari

 

Traduit de l'Allemand par Sophia (Belgique).

Le texte original se trouve en allemand sur : http://www.sternenkraft.at

© Shari D. Kovacs (Lektorat : Lara)

Ce texte peut être reproduit, diffusé et utilisé en public à condition de : citer les auteurs tel qu’ils se sont définis eux-mêmes (http://www.sternenkraft.at). Le texte ne peut pas être retravaillé ou modifié. En cas de diffusion, les personnes qui lisent/écoutent ce texte doivent être informées des conditions de la licence de ce texte. Chacune de ces conditions peut être annulée après un accord écrit des auteurs/ayants droit.

 

 

 

 

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